Fondé à l’origine par le couple Marie et Régis Parigot, ce domaine qui porte leur nom, est aujourd’hui mené par leur fils, Alexandre. Le vignoble compte 18 hectares de vignes (15 hectares en Pinot Noir et 3 en Chardonnay), répartis sur sept communes (Meloisey, Savigny-les-Beaune, Beaune, Pommard, Volnay, Meursault et Chassagne-Montrachet).
Petit à petit, ce producteur devient l’un des chefs de file de la région. Plusieurs de leurs vins de la Côte de Beaune et des Hautes-Côtes de Beaune ont récemment remporté des distinctions. Le tiers de la production totale annuelle de 120,000 bouteilles est exportée. Alexandre et Régis Parigot
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Crédit photo : Christine Fouquin
Le Clos de la Perrière constitue d’ailleurs une référence de l’appellation, obtenant de nombreux Coups de coeur dans le Guide Hachette depuis des années. Le répertoire de ce producteur compte 15 cuvées de moyenne et haute gamme, soit 11 vins rouges et 4
vins blancs. Les raisins qui ont servis à produire ce vin ont été manuellement récoltés, avec un tri à la vigne et un autre au chai. Le moût a macéré 10 jours et fut suivi de la fermentation alcoolique avec deux pigeages quotidiens. Il a ensuite été élevé en barriques de chêne français, neuves pour 30%, durant 12 mois, suivi de 6 mois en cuves d’assemblage.
Notes de dégustation:
Tellement bon qu’on lui pardonnera sa légère hausse de prix.
Doté d’une robe rubis clair avec de légers reflets violets, ce vin exhale de beaux parfums fruités rappelant la griotte, la framboise et le cassis, avec de très fines épices boisées à l’arrière-plan; ce vin révèle une bouche parfaitement équilibrée malgré sa jeunesse et développe une sensation de volume et d’amplitude créée par sa belle matière tannique des plus fine; de bonne longueur, le dégustateur avisé appréciera la subtilité des saveurs, ainsi que la finesse qui s’en dégage.
On sent ici la maîtrise de la vinification et de l’élevage précis que possède Alexandre Parigot.
Ce vin élégant saura créer de belles alliances avec les volailles rôties de tous genres, le porc, le veau, et même les côtelettes d’agneau; son potentiel de garde n’est pas non plus à négliger.
-Yves Mailloux, CDGV. 16 décembre 2020